Cántame





« C’est ton chant que je danse !!! »

Nous proposons une “réunion flamenca “, héritée de l’ensemble des rituels flamencos à travers l’histoire.

Le Flamenco est le fruit d’un art universel qui voit le jour au milieu du XIXe siècle. Porté par les gitans et bercé en Andalousie il hérite d’un bagage culturel d’une densité unique qui engendre cet art aux dimensions sacrés dans lequel danser, chanter ou jouer devient transe !

« Avec Cantame j’ai voulu redonner au chant la place qui lui correspond dans le dialogue flamenco », Lori la Armenia.

Le Chant est la pierre angulaire du flamenco et dans cette conversation musicale c’est lui qui initie le dialogue. Le Chant dit, la guitare et la danse écoutent répondent puis deviennent à leur tour des acteurs de ce jeu musical. « Ma danse naît de ton chant et je chante avec mon corps ». Avec la popularisation de la musique flamenca nous avons eu tendance à mettre en avant la danse et ses allures flamboyantes sur les devants de la scène mais nous avons oublié qu’elle est d’abord le reflet d’un chant primitif qui l’engendre et converse avec elle !

Le flamenco est ce dialogue chargé d’une forte spiritualité, fruit de la passation de chacune des Cultures qui ont habité la terre andalouse.

Le choix des styles interprétés va dans ce sens , de la solea por buleria a palo seco (à capella) aux fandangos naturales réservés au cercle fermé des chants masculins, il  met à nu la véritable danse : celle qui retourne aux origines du chant pour renaître avec plus de puissance et de grâce à la recherche du duende …

Joaquín Turina : “ « le jondo » n’est pas une caractéristique gitane mais plutôt « le gitan » est une caractéristique du « jondo », venant du chant liturgique médiéval, à la fois mozarabe et muezzin, hérité de la liturgie byzantine et de la musique andalouse à travers la « saeta primitive » évoluant vers la « toná » (lien d’insertion des anciennes traditions musicales dans le flamenco donnant naissance plus tard à la siguiriya gitana).